Conduites addictives des patients âgés, une épidémie invisible.

Conduites addictives des patients âgés, une épidémie invisible.
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Conduites addictives des patients âgés, une épidémie invisible...

Les addictions chez les personnes âgées sont devenues une préoccupation majeure dans le domaine de la santé, et cette tendance est observée non seulement en France mais dans le monde entier. 

Majoration des addictions chez les personnes âgées

Les cas d'addictions chez les personnes âgées sont en augmentation notable, en particulier en ce qui concerne l'alcool, le tabac et les médicaments. 

Nous avons parfois du mal à l'observer chez la patientèle à domicile, mais cela se vérifie dans les statistiques officielles, car selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), environ 10% des personnes âgées de 65 ans et plus en France sont concernées par une consommation excessive d'alcool.

Le problème n'est pas tant la prévalence de ces chiffres, bien qu'ils soient en constante progression, mais l'impact et l'invisibilité de ces chiffres dans le quotidien.

Quels sont les facteurs contributifs à ce phénomène ?

Dans la population âgée, les événements susceptibles de causer une détresse morale sont plus courants. 

Cela peut inclure des transitions de vie telles que l'entrée à la retraite, le deuil de proches, la perte de repères, la maladie, l'infirmité, ou d'autres conséquences liées au vieillissement. 

Parfois, la consommation d'une substance addictive devient un moyen de gérer ces maux existentiels.

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Quelles sont les conséquences observables sur la santé ?

Les addictions chez les personnes âgées peuvent avoir des conséquences graves sur la santé, comme vous le savez, parmi eux l’on retrouve les problèmes hépatiques , pulmonaires, cardiovasculaires, et bien entendu une détérioration de la santé mentale.

Une détection et des thérapeutiques difficiles à mettre en oeuvre

Nous voilà au coeur du problème, car la détection et le traitement des addictions chez les personnes âgées peuvent être plus difficiles en raison de la stigmatisation associée à l'addiction dans cette tranche d'âge et de la complexité des soins médicaux nécessaires.

En réponse à cette tendance croissante, de nombreux programmes de prévention et de traitement ont été mis en place. 

  1. En France, des initiatives spécifiques ciblent la sensibilisation et l'éducation des professionnels de santé et des aidants sur les risques et les signes d'addiction chez les personnes âgées. C’est pourquoi l’agence nationale du DPC a prévu à destination de tous les professionnels de santé une orientation de formation portant sur les addictions sur ce public spécifique.
  2. Recherche et études en cours: La recherche continue dans ce domaine est essentielle pour comprendre les causes sous-jacentes et développer des interventions pertinentes.
    Des études sont en cours pour explorer les liens entre les addictions et les conditions de vie, les problèmes de santé mentale, et d'autres facteurs spécifiques à cette population.
  3. Importance de l'approche holistique: une approche holistique qui prend en charge l'ensemble des dimensions de chacun est nécessaire pour traiter efficacement les addictions chez les personnes âgées. Cela inclut une évaluation complète des besoins en soins médicaux, psychologiques, et sociaux, ainsi que la collaboration pluridisciplinaire, les familles, et les autres réseaux d’appuis.

L'addiction est toujours un phénomène complexe et aux causes multiples. Elle repose sur diverses étiologies biologiques, psychologiques, physiques et sociales (modèle de cause bio-psycho-social). 

Par exemple, une automédication persistante, phénomène rencontré souvent chez le patient âgé, peut également entraîner un comportement de dépendance.

Les addictions chez les personnes âgées nécessitent donc une attention et des efforts coordonnés de la part des professionnels de santé, des chercheurs, des décideurs, et de la société dans son ensemble. La prise de conscience de ce problème et l'engagement envers la recherche, l'éducation, et les interventions ciblées sont essentiels pour aborder cette question de manière efficace et engagée.

Les infirmières libérales sont comme pour d'autres problématiques sanitaires d'ampleur, en première ligne pour observer, dépister et traiter ces problématiques.

Une formation en addiction complémentaire est essentielle pour approfondir ses connaissances et s"équiper des compétences nécessaires pour aborder cette question délicate.

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Importance d’une formation DPC à destination des infirmières libérales

La formation DPC polyaddiction de la personne âgée vous permet de comprendre les signes et les symptômes des addictions chez les patients âgés. 

Elle vous offre également des stratégies pour aborder ces problèmes avec empathie et efficacité.

  • Détection précoce: Apprenez à reconnaître les signes d'addiction, tels que les changements de comportement, les problèmes de sommeil, et les réactions inattendues aux médicaments
  • Intervention efficace: La formation vous guide dans l'approche des patients en offrant un soutien et en travaillant en pluridisciplinarité pour un traitement approprié.
  • Prévention: comprenez les facteurs de risque et travaillez avec les patients et leurs familles pour mettre en place des mesures préventives.

Formation DPC addictions de la personne âgée : un outil essentiel

Cette formation DPC addictions est conçue pour répondre aux besoins spécifiques des infirmières libérales. 

Elle offre une approche pratique et centrée sur le patient, en format classe virtuelle pour favoriser les échanges et les points de vue sur vos pratiques.

Les addictions chez les patients âgés sont une réalité complexe et souvent négligée. En tant qu'infirmière libérale, vous avez un rôle crucial dans la détection, l'intervention, et la prévention de ces problèmes.

La formation DPC addictions est donc un investissement qui vous sera profitable immédiatement et vous permettra de contribuer à une meilleure qualité de vie pour vos patients âgés.

Elle est bien entendu prise en charge intégralement par l’ANDPC et vous êtes indemnisée à hauteur de 658€.

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Sources :

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